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Journal d’une jeune maman #15 : Retour de couches, cycles et contraception.

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Nous en voici à ce sujet particulier, dont on ne parle peu, le retour de couches. Je ne me souviens pas en avoir entendu beaucoup parler ou avoir lu beaucoup d’articles sur le sujet, alors je me lance.

1 : Mon retour de couches :

Etant allaitante, j’avais cru comprendre que j’aurai six mois de tranquillité après mon accouchement, ce qui n’était pas pour me déplaire. Si une chose ne m’avait pas manqué, c’est bien les règles.

Finalement, j’ai fait mon retour de couches pour les quatre mois de babichat. « Beaucoup » plus tôt que je ne l’avais escompté. Comment ça s’est passé? Et bien j’ai eu des symptômes de règles comme avant (mais en plus fort, comme si mon corps avait du mal à se remettre en route) : maux de tête, maux de ventre et surtout une fatigue intense. Je n’avais rarement été aussi fatiguée. Avec cela, forcément, l’irritabilité. Je dois avouer que sur le moment je n’ai pas compris. Il m’a fallu les avoir réellement pour réaliser : le retour !

J’ai trouvé ça assez déstabilisant à vrai dire. Je ne m’attendais pas vraiment à les avoir « si tôt » et j’étais assez déshabituée des symptômes. Ça n’a rien d’agréable. Elles ont peu duré, étaient peu abondantes. Un retour tout en finesse !

Les symptômes sont passés avec leur arrivée.

La première fois depuis la grossesse a ressemblé étrangement à mes premières règles. J’étais comme une ado perturbée et incapable de gérer. La fois suivante a été sensiblement similaire si ce n’est qu’elles ont été, cette fois, beaucoup plus abondantes, et que j’ai réussi à tâcher tous mes sous-vêtements.

Je ne pense pas être la seule à me sentir comme une ado après le retour de couches. Certaines de mes copines m’ont décrit cette même sensation de ne plus savoir gérer.

2 : Les cycles & les symptômes depuis :

Depuis ce retour, je dois avouer que mes symptômes sont plus forts qu’auparavant. J’ai de fortes migraines et de fortes fatigues. Un gros SPM les quatre jours qui précèdent les règles. J’ai beaucoup de mal à m’habituer à ces symptômes. je ne parviens pas à savoir si c’est parce que mon corps se remet lentement en fonction ou si mon profil gynécologique a vraiment changé.

Mes cycles aussi ont beaucoup changé. Ils durent entre 35 et 30 jours, ce qui est assez long. Ceci dit, ça réduit au fil des mois. J’imagine que ça n’a rien d’anormal après une grossesse. Mais moi qui était habituée à être réglée comme une montre, je suis toujours surprise quand je les ai, si ce n’était la fatigue qui les annonce tambour battant.

3 : La contraception depuis la grossesse :

J’avais arrêté la pilule deux ans avant ma grossesse. Je ne supportais plus une contraception. La pilule perturbait mes cycles, me faisait avoir mes règles n’importe quand et n’importe comment. J’ai donc fait le choix de stopper toute contraception hormonale. Ma dernière pilule était cerazette. L’arrêter m’a permis de retrouver des cycles réguliers, normaux.

Je ne dis pas qu’il faut arrêter la pilule. J’ai fait ce choix en décidant que ma contraception serait le préservatif, parce qu’il complet, fiable et surtout qu’il n’a aucune influence sur mes hormones.

Depuis la grossesse, je n’ai pas repris la pilule. Je n’ai aucune contraception autre que le préservatif. A la maternité on m’a proposé de me prescrire une pilule ou une autre contraception, ce que j’ai décliné. Lorsque j’ai revu ma SF pour les visites de contrôle, elle m’a proposé également une contraception. Je lui ai expliqué que je ne souhaitais pas reprendre de contraception hormonale et que le stérilet de cuivre étant réputé pour les règles abondantes qu’il déclenche, très peu pour moi. De toute façon après un accouchement, j’avais assez envie qu’on laisse mon corps tranquille ainsi que mon utérus tant qu’à faire.

Conclusion :

Je sais que beaucoup de profil gynécologique change suite à une grossesse. Certaines ont de la chance et voit leurs problèmes menstruels s’améliorer sensiblement tandis que d’autres les voit s’empirer, ou les découvre (car oui, ça semble incroyable mais certaines personnes ne souffrent pas de leurs règles !)

Je dois dire que pendant très longtemps j’ai fait partie de la catégorie de celles qui ne souffrent aucunement de leurs règles. Suite à un IVG, mon profil gynécologique a un peu changé. J’ai commencé à avoir des migraines après les règles, être plus fatiguée et avoir un léger SPM.

Ce retour de couches ne semble pas avoir grandement changé mon profil gynéco. Je pense que les actuels symptômes dont je souffre sont plus liés au fait que mon corps se remet « en fonction » qu’autre chose. J’ai la sensation qu’au fur et à mesure des cycles, ça va de mieux en mieux. C’est durant ma grossesse que j’ai appris qu’un profil gynécologique pouvait changer après une grossesse. Ce qui m’a fortement inquiétée durant la fin de ma grossesse. Au final j’ai plutôt de la chance. Pour le moment ça se passe assez bien.

Journal d'une vie de bébé

Journal d’une vie de bébé #1 : La diversification alimentaire

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La diversification est un grand sujet. Il peut sembler infiniment complexe, parfois sujet à stresser même. On met une grande pression aux parents autour de cette étape de la vie de bébé je trouve. J’ai moi-même ressenti ça.

Et c’est pour ça que je n’ai pas fait de choix, je me suis laissée porter par lui. La seule chose que je savais et que j’ai retenu, c’est qu’un enfant allaité peut continuer à boire à volonté tout en mangeant solide parce qu’il n’y a aucun risque d’obésité avec l’allaitement. (source : la leche league). En bref, tellement de pressions sur ce qu’il faut/ne faut pas – ce qu’on doit/ne doit pas, que j’ai pris le partie de faire à l’instinct, tranquillement.

Je vais donc vous donner mon expérience tel quel, sans prétendre qu’elle soit bonne, meilleure ou pire qu’une autre.

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1 : A cinq mois…

Sur le site de LLL j’avais donc vu qu’en théorie le mieux est d’attendre six mois révolus pour commencer la diversification. Le problème c’est que Babichat VOULAIT manger. Vraiment. Il pouvait se mettre en colère s’il était exclu d’un repas, et je le voyais essayer d’attraper à manger. Dès quatre mois il essayait de chipper dans mon assiette. J’ai tenté d’attendre le plus possible mais à ses cinq mois j’ai décidé qu’il était temps de lui faire goûter de nouvelles choses. Je ne voyais pas l’intérêt de me battre contre cette envie, plutôt saine, de manger, de goûter.

La première purée -sans originalité- ce fut carotte. Il a détesté. Comme s’il avait du citron en bouche. (alors qu’il adore sucer des rondelles de citron…) Et la première compote fut à la pomme. Il a dévoré. Ensuite je lui ai introduit un légume ou un fruit par jour. Je pense qu’il y a des délais à respecter en théorie, genre un nouvel aliment par semaine. Mais il était avide de goûter et tout s’est très bien passé.

En très peu de temps (un mois ou deux) il avait goûté tous les fruits et légumes de saison. Bon forcément en octobre/novembre/décembre ça limite les choix. Mais il mangeait de tout avec appétit. Puis après avoir introduit deux légumes ou deux fruits, je pouvais m’amuser à faire des mélanges de saveurs. Il aimait beaucoup quand les saveurs étaient plus complexes, deux ou trois fruits/légumes ou avec quelque chose d’autre comme du lait (de riz) – (par la suite j’ai ajouté des épices, des légumineuses ou des céréales par exemple).

Vers ses cinq mois il a commencé à vouloir croquer, manger des morceaux. Alors je lui ai donné des quignons de pain qu’il suçait et mâchouillait comme il pouvait -sans dents- puis du concombre, de la banane crue etc. Il a adoré tout ça. En réalité je crois qu’il aime autant l’acte que le goût des choses.

Il a commencé sa vie gustative sur les chapeaux de roues, attiré par tout et mangeant des quantités phénoménales à mon sens (genre minimum trois ou quatre pots par jour en plus des « grignotages » solides et des tétées encore très fréquentes à ce moment-là).

Il n’aimait pas certains aliments en purée mais les appréciait cuit à la vapeur et en morceaux, comme le brocoli ou le chou-fleur par exemple. En bref on lui a fait goûter de tout, sous le plus de formes possibles.

Rapidement nous avons aussi introduit les galettes de riz, qui lui servent plus souvent de grignotage ou d’objet pour se faire les dents qu’autre chose mais il aime ça et c’est sain.

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2 : Et les produits d’origines animales?

J’ai mis un certain temps avant de me lancer dans l’expérience de la viande et autres produits d’origines animales. Par peur de lui faire avaler de la mauvaise qualité -oui je suis traumatisée par les reportages sur le jambon!- et parce que je ne pense pas que ce soit extrêmement nécessaire du moins pas dans les quantités dont on m’a parlé. Mais n’ayant pas les connaissances nécessaires pour palier à d’éventuels manques de protéines, j’ai commencé par 1/4 d’œuf dur bien cuit mixé avec la purée, puis un peu de jambon. Rien d’exceptionnel en soi. Ensuite est venu (vers six / sept mois) la viande bovine, type steak. Pour cela je faisais bien cuire le bout qui lui était destiné, je coupais en longues lamelles et je le laissais les sucer. Ensuite la viande hachée en petits bouts.

Il n’a jamais bu de lait de vache, je ne suis pas pour du tout. Je pense que lait de vache n’est pas adapté à l’alimentation humaine (c’est mon avis, je respecte qu’on fasse autrement). Il a mangé des yaourts au lait de vache en revanche, au lait de brebis et de chèvre aussi. Le seul lait qu’il boit (en dehors du mien) c’est du lait de riz. Il a goûté le lait d’amande aussi mais il préfère le lait de riz. Je limite les apports de lait animal parce qu’il n’en a pas vraiment besoin étant donné qu’il a une alimentation riche et variée et qu’il est encore allaité. Il prend parfois des brassés good goût, mais ce n’est pas ce qu’il préfère (son préféré indétrônable c’est l’ananas).

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3 : Après six mois…

J’ai introduit rapidement les lentilles et autres légumineuses. Mixés en purée d’abord (dilué au lait végétal) puis maintenant qu’il a presque un an, tel quel.

Vers ses dix mois il m’a fait un gros blocage alimentaire. Il refusait d’ingérer des purées de façon catégorique. Il mangeait du bout des dents les aliments solides (mais dévorait toujours les compotes heureusement). Ça a duré plus d’un mois. Du jour au lendemain quasiment, il s’est remis à manger. En quantité. Sans raison apparente. Il s’est découvert une passion pour le riz blanc entre temps. (Peut-être grâce au lait de riz?).

Suite à ce blocage j’ai revu mes exigences de qualités à la baisse. Si je peux lui acheter exclusivement du bio, je ne peux le faire pour toute la famille à tous les repas. Il ne mange que des fruits bios, des légumes bios (si c’est moi qui cuisine) mais pas la viande par exemple. C’est trop onéreux. Il mange plus de « cochonneries » que je ne l’aurais voulu mais il mange et ça me va comme ça.

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4 : Et aujourd’hui?

Maintenant, à bientôt un an, il mange de TOUT. Vraiment. Il est rare qu’il refuse quelque chose ou n’aime pas. Il ne mange que des morceaux et comme nous. Il refuse de manger autrement que nous. Donc pas le choix, il a sa petite assiette avec un peu de ce qu’on mange. Il ne mange pas seul mais il aime jouer avec la cuillère, faire semblant de nous nourrir. En fait il adore manger. C’est un vrai plaisir pour lui. Et pour nous aussi.

Le matin, on le laisse choisir la compote qu’il veut (Par exemple les récurrentes sont les baby bio et les good gout, on lui en présente plusieurs et il prend celle qui l’inspire. Et je vous promets qu’il sait choisir et nous faire comprendre que celle-ci qu’il faut ouvrir. Il ne prend pas tous les jours la même).

Comme vous le voyez je n’ai aucune recette parfaite, pas de grands principes ou de quantités à vous donnez. J’ai fait comme je le sentais, quand j’ai cru voir qu’il en avait envie (l’envie est essentielle à cet âge je crois) et besoin aussi. On a choisi de faire une diversification « cool » sans trop se prendre la tête, partant du principe que de toute façon l’aliment principal des bébés avant un an est le lait et que le reste doit être introduit tranquillement, sans pression. Tant qu’il va bien, qu’il ne perd pas de poids, tout va bien. Et tous les bébés n’ont pas les mêmes gouts ni le même appétit. D’ailleurs il peut aimer quelque chose un jour et refuser le lendemain. Il faut en moyenne présenter une petite dizaine de fois un aliment avant d’être sûr qu’il ne l’aime vraiment pas. Et ça n’exclue pas de le représenter quelques mois plus tard. Puis ils ont des phases aussi, des phases d’appétit ou d’anorexie (au sens étymologique du terme, une perte d’appétit). Et ce n’est pas grave, il suffit qu’il fasse une dent, une poussée de croissance ou quoi que ce soit et l’appétit en est affecté durant plusieurs jours/semaines.

Il faut essayer (et c’est dur !) d’être le plus zen possible avec la nourriture. Mon but est qu’il aime manger, qu’il ne le fasse pas par obligation mais qu’il apprécie manger, que ce soit un plaisir et surtout qu’il soit curieux de goûter et qu’il ait des goûts aussi variés que possible. C’est peut-être utopique mais je vais tout faire pour que ça soit le cas, du mieux que je peux.

Si cela peut intéresser/aider, je ferais une journée type de l’alimentation de bébé !

Des bisous !

Journal d'une (jeune) maman

Journal d’une jeune maman #14 : Petite liste -non exhaustive- des choses qui font -probablement- de moi une mauvaise mère (selon les normes sociales ?)

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1 – Je n’ai jamais rien désinfecté pour mon fils. Nouveau-né ou aujourd’hui. J’ai du stériliser une fois un bib fraichement acheté et puis plus jamais. Il passe sa vie à mettre à la bouche des tétines qui traînent dans son bac à jouets (parce qu’il ne les utilise que pour les mâchouiller ni plus ni moins). Il lèche les jouets qu’il trouve partout par terre. Je ne parle pas de ses doigts qui, depuis qu’il rampe, ne sont pas plus propres que les miens et qu’il met à la bouche sans vergogne.

2 – Et je le laisse manger les petites miettes trouvées à terre. Bon je vous rassure, que les choses comestibles qu’il a laissé trainer. Je passe régulièrement l’aspirateur tout de même mais il en fout partout. Puis après il arpente la pièce pour ramasser des petits bouts de tout et rien, et il les mange quand il croit que je ne le vois pas, genre super vite pour que je ne les reprenne pas. Sacré bébé.

3 – Je ne l’oblige pas à se coucher/dormir à 20h. Ca arrive (quand il y a sa soeur par exemple) mais sinon il ne s’endort que très rarement avant 22h30. Il a un rythme qui lui est propre. Il dort de 22h30 à 10h30 (en ce moment c’est comme ça) puis hop sieste à 13h pendant 1h30 ou 2h et re-sieste à 18h. Voilà. Il a un rythme de merde. Mais ça nous convient.

4 – Je le laisse jouer avec mon téléphone portable. Oui. Et il adore le mettre à l’oreille pour faire « allô ». Et parfois je lui mets un jeu de petit et je le laisse tripoter les petits animaux sur l’écran, ça le fait rire. J’aime bien le voir s’amuser. Et je ne trouve pas ça grave.

5 – Je ne le laisse pas pleurer. Je ne dis pas que laisser pleurer un enfant c’est mal, jamais je ne jugerais les autres parents. Mais on m’a déjà dit que j’allais en faire un capricieux. Ouais ok. Mais moi je ne peux pas le laisser pleurer, je n’y arrive pas, c’est comme ça. On verra s’il est capricieux plus tard.

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6 – Je lui fais manger des trucs tout fait. Au début je faisais tout moi-même. Puis il a goûté les compotes good goût, il adore et je n’ai pas toujours le temps de faire à manger. Et parfois c’est plus pratique comme ça. Et après moi je choisis aussi ce que je pense être bon pour lui.

7 – Il mange quand il a faim. Oui. Quand il a faim. Pas forcément aux bonnes heures. Il aura bien le temps d’avoir un rythme ultra fixe plus tard. Pour le moment, on fait comme ça, à la demande. Il a souvent faim, par période c’est plus ou moins intense, plus ou moins récurrent ou régulier. Je ne me vois pas lui refuser à manger. Je sélectionne ce qu’il mange, encore une fois, mais il peut manger quand il a faim. Une galette de riz ou une banane, qu’importe.

8 – Parfois, je me fâche. Je ne hurle pas, mais parfois je m’agace. Quand il chouine, quand il râle, quand il est têtu ou quand il me tire les cheveux. Je ne parviens pas toujours à garder un calme absolu. Je ne lui cri pas dessus mais je lui dis « Babichat stop maintenant! J’en ai marre, je suis fatiguée! ». Rien de grave mais les parents bienveillants diraient que ça ne l’est pas. C’est pas faux. Mais je suis humaine. Babichat aussi.

9 – Des fois je le laisse faire des « bêtises » ou des saletés. Parce que je suis fatiguée ou que je veux qu’il expérimente. Genre mettre de la nourriture dans ses cheveux. Qu’importe. Rien de grave. Il aime toucher ce qu’il mange, alors je le laisse faire. Même que je le laisse manger avec les doigts.

10 – Je ne repasse pas les habits de bébé. Et parfois certains restent tâchés, parce que je n’ai pas le temps de me battre pour frotter chaque tâche à fond. Alors je rince quand caca qui déborde, je met du détachant, je mets à laver et si ça reste tâché bah tant pis. De toute façon il a flingué tous les bodys des trois premiers mois avec des rejets de lait. Bon. Bah il n’est pas net, tant pis. C’est un bébé. Il s’en fout. Moi aussi. Après y a des habits sacrés (lol) auxquels je fais plus attention que les autres. Mais je ne peux pas me battre pour tout.

11 – Je le laisse regarder les livres seul. Ça implique que parfois il les abîme. Il abîme certains jouets aussi. Ou ses crayons de couleurs quand il tape sur la feuille avec. Mais je refuse de lui prendre des mains alors qu’il s’intéresse à quelque chose. J’essaie de lui apprendre à manipuler avec douceur, mais ce n’est pas toujours possible. J’essaie de trouver la juste mesure entre NETOUCHERIEN et FAISTOUTCEQUETUVEUX ahah.

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12 – Et il mange parfois des cochonneries. Oui. Parfois ça arrive. Je le laisse goûter les gaufres Rita. Je le laisse goûter un petit bout d’oreo. Il a même mangé un mini BN une fois. Ou autre. Il a gouté l’huile de coco pure avec laquelle je le tartine après le bain. Bah oui c’est pas bien. J’évite les sucres raffinés (même pour moi) ou les choses trop sucrées.salées.grasses mais j’estime qu’il peut goûter. Jusque-là il préfère les galettes de riz et les fruits. Tout va bien.

13 – Il m’arrive d’oublier de prendre « ce qu’il faut » pour sortir avec bébé. Parfois je fais la touriste. Je prends bébé sous le bras et on sort. Et super maman oublie le change, le sac à langer, la compote du gouter et tout ce qu’il faut. Bon les compotes ça va, à Paris y a toujours de quoi trouver à acheter. Mais une fois je me suis retrouvée à rentrer en catastrophe pour un caca explosif ! Bah oui ça n’est pas sérieux !

14 – Je le laisse traîner des journées entières en pyjama. Ouais c’est un bébé. Il a vécu six mois en pyjama déjà. Maintenant j’essaie de l’habiller, plus parce que c’est pratique (en fait quand il salit son tee shirt ça m’évite de devoir TOUT laver TOUS les jours) mais en fait je pense qu’il aura le droit de traîner en pyjama autant qu’il le souhaitera quelque soit son âge. Je suis une laxiste de la bonne tenue.

15 – J’en oublie surement plein ! Mais si ça me revient je referai une petite liste pour vous déculpabiliser de (peut-être) ne pas être « parfait-e ». Ou me juger de ne pas l’être? Ahah.

Des Bisous.

Journal d'une (jeune) maman·Journal d'une femme enceinte

Journal d’une femme enceinte #13 : Être enceinte ou appartenir au public durant neuf mois.

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Étant pro-choix et extrêmement attachée à l’importance du consentement ainsi que du respect de la vie privée et du corps d’autrui -longue intro- je trouvais inconcevable ce que j’ai appris avec la grossesse. A savoir? Ma personne, ma vie et mon corps étaient devenus soudainement, des sortes de biens communs. Des biens publics quoi. Pas mal de personnes se sont sentis légitimes à me faire des remarques sur mon corps, mon bébé, ma vie, etc.

Je vais lister pour vous !

1 – Tout un tas de personnes se sont mis à vouloir toucher mon ventre. Moi qui déteste les contacts physiques, j’ai été servie ! Bon PARFOIS je trouvais ça mignon, genre une copine qui veut entrer en contact avec bébé. Admettons. Mais quand c’est l’ex de ton mec. C’est gênant. Mais des personnes que tu ne connais pas DU TOUT… Ça devient carrément flippant.

2Les questions gênantes ET intrusives … « Tu dors bien?/Et tu n’as pas tout le temps envie de faire pipi?/Tu fais pipi quand tu éternues?/Mais tu n’es pas constipée?/Paraît que la grossesse ça donne des gazs…?/ Et tu as mal aux tétons? » Je vous passe toutes les plus croustillantes. Mais sérieux? Genre ma vie intestinale est devenue essentielle aux autres ? Genre on se permet de me demander comment vont mes flatulences? Voilàvoilà.

3 – Les remarques gênantes (Et intrusives ahah ça fonctionne ici aussi) : Tu as pris des seins ! Ça te va mieux !/  » C’est la remarque qui m’a le plus marquée je crois. Genre on me matte les seins? Really? A quel moment on peut se dire que c’est bienvenue comme remarque?

4 – Tout le corps médical… Qui te touche, t’ausculte l’utérus, te fait des prélèvements -je ne parle pas des échographies douloureuses où on t’appuie sur le ventre- bref, tout un tas de personne qui te regarde plus souvent dans le vagin que les yeux. Mais mon Dieu. Et encore j’ai eu une SF adorable qui était extrêmement concernée par le consentement et le fait de ne pas faire plus que nécessaire entre mes jambes.

5 – On se mêle de ta vie. Ta vie privée. Genre « Mais tu ne devrais pas faire attention à ce que tu manges?/Tu ne devrais pas manger ça!/Tu ne devrais pas marcher autant (ou tu devrais marcher plus) » Etc.

6 – On te parler SANS ARRÊT de poids. « Tu as pris combien?/Tu as perdu combien?/C’est important de se faire plaisir ! (pendant la grossesse) puis Tu devrais faire attention à ce que tu manges ! (une fois que tu as accouché)/

7 – On te donne des conseils. En t’infantilisant. « Tu vas allaiter ou donner le biberon? Nan mais tu sais allaiter c’est fatiguant hein !/Tu vas acheter ça? Mais ça sert à rien, tu verras, tu ne vas pas t’en servir!/Tu devrais attendre de savoir quel est le sexe de bébé pour lui acheter des habits » etc.

8 – Et une fois que bébé est là c’est PIRE que tout. Surtout si tu as moins de trente ans et/ou que c’est ton premier. « Tu ne devrais pas faire ci ou ça / Tu ne l’allaites pas? Mais c’est bon pour eux (ou, après six mois) Tu l’allaites ENCORE? / Tu lui donnes tel légume à manger? Mais faut pas c’est super allergène ou l’inverse d’ailleurs/ Tu devrais mettre ça sur sa peau/ Il faut et tu devrais, je suis sûre que vous en auriez plein d’autres à me donner !

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Le Babichat. Qui dort. Parfois.

Bon je pourrais donner genre des dizaines d’exemples par catégories. J’aurais du les noter au fur et à mesure parce que j’en ai oublié en fait. La moralité à tout ça c’est que, si vous êtes enceinte ou maman : Envoyez chier les gens (surtout si vous ne les aimez pas) et si vous n’êtes ni enceinte ni une personne ayant porté un bébé – bah évitez les réflexions gênantes. Le corps et la vie des jeunes parents sont privés, pour de vrai.

Notre culture semble trouver normal que du jour au lendemain, une fois enceinte vous ayez des comptes à rendre à tout le monde et n’importe qui. Mais en fait non. Rebellez-vous !

Des Bisous !

Journal d'une (jeune) maman·Vie de femme

Journal d’une jeune maman #7 : L’après accouchement

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Moi en mars 2016 soit à 7 mois de grossesse !

Alors nous y voilà. Bébé est arrivé. Ce qu’en voit le tout venant c’est la joie, un petit chat mignon, adorable -plus ou moins calme- mais un nouveau-né. Qui s’est posé la question de « Et maman? ». Oui, on va vous demander si ça va, si c’est pas trop dur, si vous n’êtes pas trop fatiguée, s’iel dort un peu/beaucoup/bien/… (?), comment ça se passe et si vous avez un babyblues (question délicate)… Bref on va vous demander plein de choses mais il y a toutes les choses dont on ne parle pas, toutes les choses que personne ne voit et auxquelles personne ne pense à vrai dire. Alors moi j’ai envie de vous en parler, de mon corps, comment j’ai ressenti mon corps après l’accouchement. Les mois qui ont suivi même. Bientôt un an après avoir accouché je pense pouvoir dire que j’ai un peu fait le tour du « après ».

1 : Les jours qui suivent l’accouchement.

Je fais un « chapitre » consacré à ces quelques jours parce que c’est là que la dichotomie entre la grossesse et l’accouchement est la plus forte. Pour moi du moins. J’ai tellement détesté. Tant que bébé est dans l’utérus de maman, ce ventre est un ventre de femme enceinte, un ventre qui a des raisons d’être gros, visible. Il n’est pas vraiment flasque ou mou, il contient un petit être qui a pris ses aises durant au moins 8 mois (en général mais je pense qu’il en va sensiblement de même pour les femmes qui accouchent prématurément.) Ce gros ventre, qu’on l’aime ou non, il contient quelqu’un. On a envie de le toucher, le caresser, lui parler. Il est la paroi qui sert de lien de communication avec bébé. On en est presque amoureux de ce ventre à force (ou pas ceci dit mais moi j’ai eu une relation amour/haine à mon ventre durant la grossesse). On pose sa main fièrement dessus parce qu’il est une sorte d’écrin. Et après? Une fois que bébé est sorti? Une fois que votre corps n’est plus l’écrin qui contient la vie?

Et bien après le ventre n’est pas joli. Certaines l’acceptent probablement sans soucis, après tout c’est normal qu’il soit encore gonflé, flasque d’avoir été étiré pendant tout ce temps. Mais je l’ai détesté. Au point de ne plus le toucher. A la maternité il y avait un grand miroir dans lequel j’étais incapable de me regarder. Il m’a dégoutée. Cette sensation était amplifiée par la montée de lait, celle qui déforme avec excès la poitrine, qui la rend dure et douloureuse. En fait j’ai détesté parce que je n’ai simplement pas reconnu mon corps. C’est vrai que je n’y avais jamais songé à ce qu’il serait après ce corps un peu maltraité. Et ce qu’il était juste après, ce n’était pas ce que j’avais envie. Fatigué, tantôt dur, tantôt mou, toujours sensible et un peu douloureux.

C’est sûrement le seul point réellement très difficile pour moi durant le séjour à la maternité. Évidemment les nuits n’étaient pas simples cependant c’était gérable pour moi. Mais mon corps…

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Dois-je parler des points sur mon périnée qui étaient sensibles, douloureux et qui m’ont empêché de me toucher ne serait-ce que pour me laver correctement? Je n’ose imaginer celleux qui en ont plus, qui ont une véritable déchirure ou une épisiotomie. Celleux qui ont besoin de plus de deux points. D’ailleurs je pense m’être répétée plusieurs fois que j’étais chanceuse et qu’il me fallait relativiser.

Je ne veux pas désespérer les futures mamans mais je pense que c’est important de parler de l’après. De parler du fait que ce n’est pas anormal d’être -un peu- mal dans son corps (ou pas d’ailleurs, tout dépend de chacun*e). Nous n’en parlons pas assez je trouve. Comment s’habituer à ce nouveau corps ? Il a fallu s’habituer à la grossesse et ce que ça implique et maintenant il faut faire avec un corps un peu déformé et parfois douloureux. Non, vraiment le séjour à la maternité a été compliqué pour moi. Inenvisageable de porter le moindre habit un tant soit peu près du corps même.

2 : Le quatrième trimestre :

Le quatrième trimestre c’est les fameux trois mois qui suivent la grossesse. Les trois premiers mois de bébé qui sont souvent si difficiles pour beaucoup de parents. Je pourrais écrire un article sur la sexualité post grossesse, c’est un thème à part entière. C’est assez lié au rapport à son propre corps. Mais bon pour revenir sur mon corps à part entière, il était assez sensible. J’ai perdu vite, très vite le poids de grossesse. Le poids en lui-même j’ai du le perdre quasiment intégralement (j’avais pris vingt kilos) durant les trois premiers mois. J’ai apprécié aussi le voir dégonfler, je parle de la rétention d’eau surtout. J’ai retrouvé mon visage, mes jambes. La rétention d’eau sur mon visage était assez impressionnante. J’étais énormément gonflée.

Pour perdre ce poids je n’ai rien fait de spécial, je pense être très chanceuse de ce côté, j’ai récupéré mon corps d’avant, tout simplement, sans soucis. Pas de régime spécifique ni d’effort particulier. Je m’estime véritablement chanceuse, je sais que ce n’est pas le cas tout le monde.

J’ai trouvé que les deux/trois semaines qui ont suivi l’accouchement ont été, dans l’ensemble, laborieuses. Les points qui donnent l’impression de ne jamais partir, le corps qui est ramollo, la fatigue qui se lit sur le visage, bref, dans l’ensemble c’est pas génial physiquement. Il m’a fallu un certain temps pour que j’ose me toucher à nouveau le ventre, le corps en général.

De toute façon j’ai trouvé que pendant les semaines qui suivent l’accouchement on est une maman et c’est tout. En tout cas, j’étais peut-être mal organisée, mais je n’ai plus rien été qu’une maman durant assez longtemps. Entièrement dévouée à babichat, plus de temps pour autre chose que de m’en occuper, alors le temps de m’occuper de mon corps? Que nenni ! Je ne dis pas que je n’ai pas aimé me consacrer à mon bébé, mais j’aurais peut-être du trouver le temps de m’occuper un peu de moi. (J’ai fait la rééducation du périnée six mois après l’accouchement…)

Bon, j’ai eu assez de temps cependant, pour croiser mon reflet au détour des miroirs et ne plus savoir m’habiller. La période de transition entre vêtement de grossesse et retour aux vêtements d’avant grossesse, c’est pas drôle. Les uns trop grands, les autres un peu juste. Se sentir boudinée et mal à l’aise. Je n’ai pas pu porter une chemise (que j’affectionnais beaucoup avant ma grossesse) avant un long moment.

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Je pense que la grossesse a déformé la perception que j’avais de mon corps. Déjà parce que je ne me rappelle plus comment j’étais avant (vu que je ne m’étais jamais spécialement posé la question) et ensuite parce que les changements importants de poids, de formes, sur si peu de temps m’ont un peu perdus.

3 : Et après un an?

Bah en fait, je n’ai aucune réponse fixe. Objectivement je sais que j’ai récupéré -plus ou moins- le corps d’avant la grossesse. Je peux remettre mes fringues déjà, c’est un bon indice je suppose. Cependant j’ai tendance à penser que mon corps tout en étant des proportions sensiblement similaires, n’est plus vraiment le même.

Depuis un mois je me suis remise au sport. Remise? Mise tout court en fait. Mais je ressens 1- le besoin de prendre du temps pour moi 2- de tout faire pour apprécier à nouveau mon corps. Je sais qu’il semble pareil à avant. On m’a dit des dizaine de fois que jamais on ne pourrait deviner que j’ai eu un enfant. Certes. Mais moi je le sens et je le vois aussi quand je ne suis plus habillée, et il ne me plaît pas en l’état. Ceci dit je l’ai dompté malgré tout. Je n’ai plus de blocage à le toucher par exemple. Je n’aime pas le contact de la peau de mon ventre que je trouve molle, plus aussi bien tendue qu’avant mais c’est pas non plus la catastrophe. Je me dis que le sport et le temps aidant, ça va revenir. Je fais des gommages aussi, trois fois par semaine. Et puis, je me dis qu’un an c’est peu. Il y a un an j’étais encore enceinte, encore avec ce corps disproportionné (comme vous pouvez le voir en photo j’avais un beau ventre !), donc oui, il faut du temps pour le retrouver (peut-être) tel qu’il était. Ça c’est quand j’arrive à être rationnelle. Et puis, peut-être ne sera-t-il plus jamais tout à fait similaire. C’est aussi pour ça que je vais à la salle de sport minimum trois fois par semaines depuis un mois maintenant, je ressens le besoin d’être actrice (Vous remarquerez l’influence qu’ont les élections présidentielles sur moi, je parle comme une vraie politicienne !) de mon évolution physique.

Maintenant que mon corps va « mieux » ce sont mes cheveux qui tombent par poignées. J’en mets partout, c’est une catastrophe. Ça ne se voit pas en soi, mais ça n’est pas agréable. Ils sont ternes. D’ailleurs ma sœur -après trois grossesses et trois allaitements, il me faut le préciser- a du couper ses cheveux relativement courts tellement elle en a perdu et tellement ils sont fins et filasses aujourd’hui.

Je n’ai pas de maux spécifiques. Enfin si mes dents mais ça date d’avant la grossesse. Je suis juste mal à l’aise avec ce corps qui ne m’appartient plus tout à fait. Il a besoin que je m’en occupe, que je le sublime peut-être. Du sport, un nouveau tatouage?

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Toujours à la maternité…

Pour conclure…

En fait je trouve qu’on ne parle que peu de ce que devient le corps d’une femme après l’accouchement. On surexploite le corps des femmes jeunes, sveltes, fermes etc. Puis on met en avant les rondeurs de grossesse, les gros ventre, on en fait quelque chose d’extrêmement esthétique -et c’est sûrement bien après tout- mais le corps après? Le corps après la grossesse? Le corps fatigué, le corps mou, le corps gonflé, ramolli, usé, flasque. Et les potentielles vergetures? J’ai été épargnée de ce côté mais ce n’est pas le cas de tout le monde, et on n’y peut rien. La grossesse laisse des séquelles, qu’on le veuille ou non. Et si certaines personnes échappent à tous les pièges tendus de la grossesse, elles sont chanceuses ! Entre les cernes, les règles douloureuses, le SPM puissance mille, les dents fragilisées, les cheveux affaiblis. Que sais-je. Je pourrais parler de tout ça dans un article, parler de tout le reste.

Il y a eu des avantages ceci dit. Je n’ai plus de boutons depuis la grossesse. Ma peau semble s’être régulée avec les hormones de grossesse. Ça c’est une chose plutôt agréable.

Le rapport au corps est infiniment personnel. Et je pense que le regard de son ou sa conjoint-e peut également jouer un rôle crucial, malheureusement parfois. Se remettre physiquement, c’est dur. Il faut le dire, une grossesse, c’est dur. Beau, peut-être mais difficile. Et je n’ai pas eu la plus difficile possible, pas de nausées, pas d’insomnies. Je pense qu’il est difficile d’imaginer ce que peut vivre une femme enceinte autrement qu’en le vivant. La notion d’appropriation du corps est crucial, pour moi elle l’a été, j’ai eu beaucoup de mal à accepter mon corps pendant la grossesse et j’ai été soulagée de le retrouver quelques mois après l’accouchement, si imparfait était-il à mon goût. Mais dans une société où le poids du regard d’autrui est aussi important, le changement peut être dur à accepter et envisager. Peut-être devrais-je parler plus longuement de tout cela, ces ressentis. A vous de me dire !

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Je vous laisse avec une photo de mon babichat qui date de peu. Un grand babichat de bientôt un an …!

Des Bisous !

Réactions

Billet d'(mauvaise) humeur – Le jour où on a volé mon bébé.

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Alors voilà. Je n’ai pas eu le cœur de l’écrire avant j’ai été tellement furieuse, frustrée, en rage même et triste que j’ai du digérer un peu avant d’écrire.

Lundi 3 avril 2017 : quelqu’un a volé la poussette de mon bébé. Elle était entreposée dans le hall de l’immeuble, attachée à la rampe d’escalier par un anti-vol. Oui parce que clairement 5 étages sans ascenseur je ne pouvais pas faire autrement. Le mieux dans l’histoire, c’est que le jour-même ladite poussette était sur le bon coin, en vente. Impossible de me tromper, ma poussette avait une configuration spéciale, la couleur de la nacelle et de la capote était différente de la base de la poussette car acheté à part. De plus, la chancelière était déraillée et sur la photo du bon coin on pouvait clairement voir la chancelière déraillée.

Ça peut sembler stupide, anodin, mais ça me rend furieuse. Comment peut-on voler quelque chose utile ou appartenant à un bébé/enfant? Vraiment je ne peux pas concevoir ça. Ça me retourne le ventre. Au-delà du fait que l’on prenne un objet appartenant à MON bébé, une poussette c’est un investissement. Je vous laisse vous renseigner sur le prix d’un bugaboo cameleon modèle que vous pouvez apercevoir sur la photo au-dessus.

Je n’ai pas les moyens de réinvestir cette somme, clairement. Et pour le moment je n’ai pas le budget pour racheter une poussette dans l’immédiat. Donc comment on fait? Pour les trajets obligatoires et courts, le porte-bébé, ok, mais je n’ai pas la capacité physique de porter bébé plus d’une demi heure sans avoir mal au dos. Je suis furieuse, oui. Vraiment furieuse. On nous prive de moyen de se déplacer, on nous a privé de sortir, de promener bébé.

Que dois-je faire? Je suis impuissante. Je comprends qu’on puisse avoir besoin d’argent, je comprends qu’on puisse manquer de moyen mais comment peut-on voler des particuliers? A plus forte raison, comment peut-on voler un bébé? Je ne suis pas plus riche que ça, malgré le modèle de cette poussette (récupérée de la sœur de mon fils). Je ne peux rien faire donc. Que me plaindre ici.

Je suis désolée pour ce billet d’humeur mais il fallait que j’en parle, et que d’autres parents sachent qu’on peut se faire voler même « chez soi », dans son immeuble. De faire attention à son matériel qui apparemment n’est pas à l’abri de vols…

Journal d'une (jeune) maman

Journal d’une jeune maman #6 : Le sommeil de bébé … Et de maman !

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Babichat qui n’avait même pas une semaine…

Après presque une semaine de silence (semaine d’intenses occupations… Et d’un vol de poussette…) je reviens pour parler d’un sujet récurent (& ultra important) pour tous les parents, le sommeil de bébé. Tous les parents entendent « Alors iel (j’emploirai désormais cette forme pour remplacer le il/elle) fait ses nuits?/Tu arrives à dormir?/Pas trop fatigués? ». Tous. Tous. On l’entend TOUS. Et quel parent n’est pas fier de dire « Iel fait ses nuits depuis x temps » ou gêné de dire « Oh bah il se réveille encore mais y a un mieux » (Traduction: JEVEUXDORMIRJEVEUXQUIELDORME)

Pourquoi veux-je en parler aujourd’hui? Parce que ça nous concerne tous, nous autres parents. Parce qu’on s’arrache tous les cheveux pour comprendre pourquoi c’est si dur de le/la faire dormir. Pourquoi les nuits sont entrecoupées. Comment faire pour se reposer un peu? Bref, je crois qu’une fois que bébé est arrivé, la deuxième chose qu’on ressent, c’est la fatigue. La première est propre à chacun*e devant son enfant !

1: Il y a la théorie…

La théorie c’est : trois mois de pleurs toutes les trois heures et repas pendant dix ou quinze minutes. Si on a de la chance à deux mois iel dormira ses nuits (je comprends pas trop ce que ça veut dire ? 12h ? 10? moins?). Puis on le recouche, iel s’endort et à dans trois heures babichat. Ensuite, une poussée de croissance à trois mois paf, d’un coup espacement des tétées (ou bib). Alors bébé sait différencier nuit et jour, il a un bien plus gros estomac, il peut dormir beaucoup et espacer ses repas et à partir de là on peut enfin re-dormir, se reposer et la vie est belle.

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2: Le quatrième trimestre:

Et là je dis… LOL.

Personnellement, j’ai trouvé que les premières semaines étaient relativement gérables. J’étais pas si fatiguée que je l’imaginais enceinte. Il faut savoir que les deux derniers mois de grossesse, j’ai passé mon temps à dormir (je n’exagère pas). Donc à côté, c’était presque un regain d’énergie ! (Ça n’a pas vraiment duré.) Puis il paraît que l’allaitement propose un sommeil très réparateur pour compenser justement les fatigues qu’il peut causer. (Je dis il paraît car je n’ai pas de source à proposer mais je vous laisse regarder si ça vous intéresse). Du coup, j’ai fait le choix de dormir avec bébé, enfin de le mettre à côté de moi dans le lit, de façon à ce qu’il puisse téter à volonté. Oui. Avant je trouvais ça affreux de dormir avec son enfant. Ne plus avoir d’intimité, etc. Mais c’est vite devenu de la survie.

Tout petit il pleurait peu, il gigotait, geignait un peu, mais ça ne nous (lui et moi) réveillait pas tellement. Je me rendormais très vite et souvent je ne me souvenais même plus m’être réveillée. Jusqu’à ses trois mois, tout allait bien. C’était dur mais c’était encore jugé (par le monde) comme « normal » (il tétait beaucoup moins la nuit que la journée). Personne ne m’ennuyait trop avec le sommeil. On gérait à peu près notre petit truc. Et il y a même des nuits où il dormait genre 7 ou 8h d’affilés (vers ses deux mois et demi et entre minuit et 7h/8h). J’avais un peu d’espoir quelque part que « ça » vienne.

Il faut que je précise que j’ai eu un bébé qui refusait totalement qu’on le pose, pas même une minute. Donc il a passé clairement trois mois collé à moi ou son père, toujours dans les bras sous peine de réveil et de devoir recommencer le rituel du dodo.

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3 : Entre trois et six mois…

Mes rêves se sont un peu effondrés une fois les trois mois passés pour les nuits de 8h. Babichat ne dormait toujours pas « correctement », je commençais un peu à fatiguer parce que plus ça grandit, plus ça bouge ces petits trucs-là. Mais pendant cette période, il a appris tranquillement à s’endormir avec son papa, de façon à ce que je ne sois pas toujours à devoir gérer le sommeil. Parce que oui, mon bébé ne s’est jamais et ne s’endort toujours pas SEUL dans son lit. Et clairement c’est un choix, je refuse de le laisser pleurer. Alors on doit l’endormir au sein ou à bras.

Bref, pendant l’été il a commencé à accepter non pas de dormir seul mais une fois endormi de rester seul. J’ai appris à l’endormir directement dans le lit, et lui a ne pas se réveiller dès que maman s’éloigne de lui. J’ai recommencé à avoir des bouts de soirée de libre ! Quatre heures par-ci, deux heures par-là. C’était franchement appréciable. Voire même, merveilleux.

Endormissement vers 22h/ minuit réveils (véritables) entre 11h et 12h.

Et là, les premières questions/remarques apparaissent. Attention ! Florilège de remarques de merde !

« Alors iel dort??« ; « Il faut savoir le laisser pleurer, ça ne lui rend pas service de le prendre sans arrêt« ; « oh, toi tu sais faire marcher maman hein!« ; « T’es pas trop fatiguée? Tu devrais lui donner un biberon de poudre avec des céréales le soir hein…« ; « L’allaitement c’est bien mais jusque six mois, après ça les rend accrocs et collés à maman.« ; « Tu devrais essayer de le laisser pleurer de plus en plus longtemps jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il faut dormir.« ; Tu devrais/Il faut. Ouais. Mais non en fait. J’ai été rapidement très clair et on m’a très vite lâché la grappe avec mon môme. Mais je sais que certains parents (et à plus fortes raisons, les mamans) subissent ça longtemps et sans relâche. C’est dur parfois de dire merde, surtout à sa famille.

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4 : Depuis ses six mois…

Babichat a eu six mois en novembre 2016. Depuis novembre quoi de neuf avec le sommeil? Il s’endort au sein ou dans les bras de papa (il a eu une période autour des neufs mois ou personne autre que moi ne pouvait l’endormir !!), ça ne change pas. On le pose dans son lit, mais les périodes de sommeil ne dépassent que rarement les quatre heures d’affilés. J’essaie de le rendormir dans son lit mais quand je suis trop épuisée je le prends avec nous. En général à six heures du matin maximum, pour finir ma nuit, je le prends avec nous. Mais c’est mieux. C’est un début de quelque chose. Il dort un peu dans son lit, moi un peu dans le mien.

Il se couche tard. Il ne se couche pas avant 22h en général. Avant ça tout est encore une sieste pour lui. C’est pas facile. Mais quand sa sœur est là le week-end, il fait moins de sieste en journée alors si se couche à 20h en même temps qu’elle. Le matin il est debout à 8 ou 9h maximum donc j’essaie de le coucher le plus tôt possible (enfin depuis une semaine c’est papa qui l’endort systématiquement chaque soir !)

Je lui ai installé deux matelas à même le sol à côté de mon lit. J’ai vu ça dans un livre Montessori et en plus je trouve ça moins dangereux et plus facile pour lui et pour moi.

J’ai espoir que peu à peu, en grandissant, il parvienne à retrouver les ressources en lui pour se rendormir entre deux phases de sommeil, sans être collé au sein. Qu’il dorme sans pleurer. Parce que moi je ne le laisserais pas pleurer. Je n’y arrive pas, j’aimerais parfois, réussir à laisser couler, me mettre moins de pression.

Mais non, mon fils ne FAIT PAS ses nuits. Mon fils ne dort pas toute la nuit d’un trait. Et je fais tout ce que je peux pour que ça arrive, pour nous deux, pour nous tous à la maison, mais c’est lui qui décidera quand il sera prêt. Et ceci n’est pas un jugement envers les parents qui font autrement, chacun fait avec son vécu et ses ressources personnelles.

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5 : Et les siestes?

Jusqu’à ses trois mois, aucune véritable sieste, que des dodos par intermittence. Vu qu’il dormait sur nous il se réveillait si on bougeait par exemple. Il ne faisait que des micro-siestes et il allait très bien. Je tiens à préciser que ce n’est pas anormal. C’était un petit dormeur nourrisson. Puis vers août, septembre, il a commencé à faire des petites siestes. Pas nombreuses, pas longues, mais je le sentais plus dans l’abandon. Je pouvais le poser un peu pour qu’il dorme et m’esquiver sur la pointe des pieds (« dormir comme un bébé », mon oeil!)

Depuis ses six mois, c’est-à-dire, clairement depuis qu’il tient assis, il a changé. Il a besoin de dormir, de faire de véritables siestes, au moins deux ou trois par jour. Le matin une grosse, de 2h en général et l’après-midi il peut en fait deux de deux ou trois heures en tout. Ça me soulage un peu, je peux dormir aussi ou faire autre chose pendant ce temps-là. Avant je devais l’avoir toujours à bras, constamment. L’autonomie physique l’a rendu plus gros dormeur (plus fatigué je suppose surtout) et surtout moins collé à sa maman. Il peut me suivre maintenant. Quand il a fini sa sieste, il me rejoint puisque son lit est au sol. Et ça nous convient pour le moment.

6 : Le mot de la fin…

Pour conclure, je dirais que le sommeil c’est un sujet sensible. C’est sensible parce que le leur joue sur le nôtre. C’est inévitable. Même si on choisit de le laisser pleurer, à part si on a une maison super grande (je ne connais pas de parent pas à l’écoute du tout des pleurs de bébé) ou un super sommeil, bah ça nous réveille. Leur sommeil influence le nôtre. Et on n’a pas l’habitude de dormir si peu, si fragmenté. Pour le peu que la fin de grossesse ait été difficile, ponctué d’insomnies, et l’accouchement épuisant, bah on ne part pas sur un bon pied… Ce que je tenais à vous communiquer, c’est qu’il faut relativiser. Votre enfant n’est pas anormal. De plus en plus d’articles prouvent que les bébés ne dorment pas – dans leur majorité – à deux mois comme on voudrait le faire croire. La plupart des bébés (allaités ou non) ne font pas leur nuit avant un âge avancé. Ne culpabilisez pas. Essayez de ne pas culpabiliser. Essayer de trouver quelqu’un pour prendre le relai, régulièrement ou ponctuellement mais c’est important de se reposer.

Et si vous avez besoin, je suis là pour en discuter !

Des Bisous.

Journal d'une (jeune) maman

Journal d’une (jeune) maman #5 : Mes indispensables de jeune maman:

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Cette liste de mes indispensables ne se veut ni matériel ni très sérieuse (quoique..) Mais pourtant c’est à méditer ! Et surtout en amont, lorsqu’on est enceinte et qu’on a encore le temps de le faire.

  1. Une tête. Ou un agenda, à vous de voir. Il m’a fallu un certain temps pour intégrer que désormais les sorties ne pourraient plus se faire sans un minimum (je dis bien un minimum parce que je reste malgré tout assez zen sur le sujet) d’organisation. Penser aux couches/cotons/liniment, tout pour le change si on sort plus d’une heure par exemple. Potentiellement (si vous avez un bébé vomito -comme j’ai eu- ou un bébé pro du caca quand il faut pas et qui déborde) un change complet, parce que bon on peut pas le laisser dans son caca. Maintenant qu’il grandit (11 mois bientôt) il faut penser à prendre un biberon d’eau ou de lait de riz, prendre des galettes de riz pour grignoter (avec les dents qui pousse il apprécie en grignoter) voire une compote de secours si l’heure du goûter approche. Et je ne parle pas des différents rendez-vous, les premiers mois il en faut pas mal pour faire peser bébé, surveiller ci ou ça… Bref, avoir un bébé ça demande une certaine organisation et une certaine rigueur. Adieu ma spontanéité et mon insouciance !
  2. L’anti-cerne. Avant, j’aimais me maquiller. Avant j’avais le temps. Maintenant je vais au plus simple et je suis devenue pragmatique. M’amuser à prendre vingt minutes pour ça devient assez peu envisageable (sauf si je m’y prends vachement en avance et que j’accepte d’être coupée 10 fois pendant le maquillage). Dans l’absolu, ça ne me manque pas spécialement. Maintenant, j’ai un anti-cerne, j’en mets sur mes … cernes oui. Et un peu de blush et hop j’ai l’air aussi fraîche qu’une jeune fille qui se réveille après une nuit de 12h (…).1490634798356
  3. Une bonne machine à laver (et si possible à sécher !) (et de la lessive…) (A éviter: le fer à repasser…) Autant je suis zen et cool sur la propreté de l’appartement (je ne suis pas spécialement maniaque), autant je ressens le besoin d’avoir du linge propre et bien rangé.Les habits tâchés ne font pas long feu chez moi et les armoires en désordre m’horripile au plus au point. Alors avec un bébé… C’est minimum un change complet par jour. Comme je l’ai dit, j’ai eu un bébé très renvoi et vomi. Et impossible de le laisser dans l’humidité. Autant les tâches, bon, ça peut attendre le soir que ce soit l’heure du pyj mais laisser bébé dans son jus de vomi … Bref, j’ai fait tellement le lessive que je ne pourrais même plus dire à combien par semaine ça a tourné. Et nous ne sommes « que » trois (quatre parfois quand la grande sœur de Choubi est là), je n’imagine même pas les familles nombreuses ou avoir des jumeaux (ou plus). Pour en revenir au fer à repasser, autant dire que j’ai très très très vite laissé tomber. Trop de boulot, trop de retard surtout. Et je ne déteste rien plus que le linge propre qui traîne. Alors je plie soigneusement, et je fais de beaux tas que bébé s’amuse maintenant à déranger tant que possible.
  4. Une personne sur qui se reposer. Un*e conjoint*e, des frères/soeurs, parents, oncle/tante, ami*e*s … Bref quelqu’un de confiance qui pourra vous aider. Pour vous reposer ou pour le ménage, ou pour n’importe quoi qui pourrait vous soulager. On a beau dire, avoir un bébé c’est merveilleux mais concrètement c’est aussi épuisant. Pour le peu que vous soyez seul*e ou allaitante, un peu de répit avec une personne en qui on peut avoir confiance est un cadeau extrêmement précieux. Parfois le temps de prendre une douche, de faire deux/trois courses sans bébé, de passer l’aspirateur, bref de faire quelque chose de tout bête mais juste seul*e, sans bébé.
  5. Une boisson ou un repas-doudou. Quelque chose qui vous réconforte lors d’une pause pendant une sieste (si courte soit-elle) de bébé. Pas besoin que ce soit un truc gras ou sucré (et pourquoi pas d’ailleurs !!) Moi c’est du thé vert japonais. C’est ma boisson doudou, j’en bois des quantités phénoménales depuis l’accouchement, à chaque fois ça me donne l’impression de me réchauffer du dedans, de m’apaiser. C’est tout bête mais avoir une nourriture-doudou ça fait du bien. C’est comme une petite récompense que l’on s’accorde, un temps-calme. Bon, j’en ai d’autre qui change au fur et à mesure, mais le thé vert c’est la permanente de cette année passée. 1490541126599
  6. Un endroit où poser bébé en sécurité. Un lit à barreaux, un parc, un transat (où il est attaché), bref quelque part où l’on peut mettre bébé si on sent qu’on n’en peut plus. Oui, il faut le dire, ça arrive. Ça arrive de se sentir au point de rupture et de devoir se prendre même 5 minutes pour reprendre sa respiration alors que bébé hurle. Faut être réaliste, si bébé ne pleure pas pour ennuyer le monde, les parents n’en sont pas moins des êtres humains qui peuvent être à bout. Et avoir cet endroit, juste savoir qu’il est là, même si au final on ne l’utilise jamais, ça fait du bien. Pouvoir se dire « si j’en peux plus je vais le poser 5 minutes, en sécurité, le temps de respirer, reprendre mes esprits ». Avoir une sorte de bande d’arrêt d’urgence. Je ne suis pas pour la méthode qui consiste à laisser pleurer les bébés, pour autant je ne pense pas qu’on mette la santé mentale de bébé en danger en le laissant pleurer, surtout quand on est au bout du bout. Mieux vaut un bébé qui pleure en sécurité et un parent qui respire quelques instants, qu’un dérapage involontaire. Ça peut sembler grave ce que je dis là mais je pense que beaucoup beaucoup de parents sont parfois arrive au point de rupture, et s’autorisent alors ce moment de répit. Autant avoir un endroit dédié. Comme le dit le célèbre adage, mieux vaut prévenir que guérir. Personnellement, je n’ai pas eu un nourrisson qui pleure beaucoup (même s’il était très demandeur et exigeant) mais je conçois que quand on a un bébé qui pleure tout le temps, sans répit et sans qu’on ne parvienne à comprendre la cause, on puisse se sentir à bout. Et à plus forte raison pour les parents seuls. Bref, un endroit pour bébé, un endroit sécurisé, une porte de secours en cas de besoin. D’ailleurs même sans être épuisé, une urgence peut arriver à tout instant, sait-on jamais.
  7. Du gel nettoyant, quelque chose pour se laver les mains rapido. Alors ça c’est vraiment le truc ultra pratique. Toujours une petite bouteille dans le sac, la poche, et je suis toujours heureuse de le trouver après le métro ou n’importe quoi qui me semble sale. C’est peut-être pas top pour la peau, mais ça dépanne bien et je préfère en mettre un peu sur mes mains plutôt que toucher bébé avec les doigts plein de je-ne-veux-pas-savoir-quoi du métro !1490634403732
  8. Une bouteille d’eau (à plus fortes raisons lorsqu’on allaite). L’eau c’est un peu un remède à tout. Ça et des mouchoirs. Bébé s’est sali les mains? Hop petit coup d’eau. Il a fait un renvoi et en a dans le cou (ou autre) hop petit coup d’eau. Maman crève de soif? Hop petit coup d’eau. Et qu’est-ce que j’ai pu avoir soif au début de mon allaitement ! J’étais intarissable.
  9. Un babyphone. Même dans un appartement parisien de 33m2! Je trouvais ça ridicule au début, avec deux pièces, ça va quoi. Ouais. Puis j’ai eu envie d’aller aux WC. De prendre une douche. Et j’étais super stressée de pas entendre bébé, alors j’arrêtais l’eau 15 fois et je sortais la tête de la douche, les cheveux plein de shampoing. Et surtout, de finir ma douche en 5 minutes alors que comme par hasard, pour une fois, il dormait super bien. Et là le babyphone m’aurait permis juste de respirer, de ne pas penser à bébé le temps d’une douche, parce que je l’aurais entendu directement. C’est tout bête, mais c’est une astuce qui apporte du confort de vie et un peu moins de stress à mon sens. Je ne pensais pas être du genre à stresser dès que bébé pleurerait au final je courais tout le temps partout, donc un babyphone = des douches et des pipis sereins.
  10. Trouver le moyen de prendre du temps pour soi. On en revient quelque part au point numéro 4 mais vraiment, c’est indispensable. C’est quand j’ai fait ma rééducation abdominale que j’ai ressenti à quel point j’avais besoin de temps pour m’occuper de moi. Même peu de temps, juste une heure une fois ou deux par semaine. Ne penser qu’à soi. Maintenant je me suis mise au sport, je m’autorise 1h30 trois fois par semaine pour moi. Juste pour ME faire du bien. Et ça change une vie, sortir de chez soi, sans bébé voir d’autres personnes etc. Et pourtant je fais partie de ces gens qui ne se lassent pas d’être avec bébé, qui aiment profiter chaque instant de lui. Mais tout de même, ça fait du bien. Aller boire un verre entre copains ou copines. Aller se faire un ciné. Aller faire un petit tour. Que sais-je ! 1490633916725

Voilà, je pense avoir évoqué les points principaux du kit de survie. En tout cas en me disant qu’il fallait que je parle de ça sur mon blog, ce sont les points qui me sont venus spontanément. Cela pourrait aller de paire avec un article évoquant les changements, l’avant/après bébé.

J’espère que cela vous parlera, n’hésitez pas à me donner vos indispensables à vous !

Des Bisous.

Journal d'une (jeune) maman

Journal d’une jeune maman: #4 : L’allaitement (long?) : mon expérience.

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Il est heureux le Choubi !

Aujourd’hui j’ai envie de parler d’un sujet qui me tient à cœur, l’allaitement. Je tiens tout de même à faire une sorte d’avant-propos. Je sais que le sujet déchire beaucoup de futurs parents. Je suis allaitante mais je ne suis pas pro-allaitement. C’est-à-dire que pour moi le choix fait par chaque femme sur le sujet est le bon choix tant qu’il est un choix personnel et fait dans l’intérêt des deux seuls individus qu’il concerne : maman et bébé. (Ou bébés d’ailleurs!). Par conséquent je ne tiendrais jamais de propos culpabilisant envers les femmes ne souhaitant pas allaiter ou étant encore hésitantes. Je n’essaierai jamais de convaincre par des arguments culpabilisant des (futures) mamans. Cet article n’a pour but que de partager mon expérience après dix mois et demi d’allaitement. De plus il me semble important d’ajouter que mon expérience est personnelle et ne peut valoir pour tout le monde. Mais ça peut être un aperçu utile.

1 – Le choix de l’allaitement :

Pour ma part ce fut un choix assez spontané et naturel. Je pense que l’environnement joue probablement un certain rôle. J’ai été allaitée, j’ai vu mes sœurs allaiter leurs enfants. Je ne me suis donc pas posé la question, peut-être à tort, je ne saurais le dire. Je dois avouer que c’est lors d’un temps de préparation à l’accouchement dans ma maternité que j’ai vu les premiers doutes d’autres mamans. Des questionnements légitimes autour de la contrainte, de la fatigue, et même du rapport à son propre corps. Et ces questions qui ne m’étaient pas spontanément venue se sont posées à moi. Cependant le doute n’a pas duré longtemps. Très naturellement mon choix s’est confirmé. Par soucis de praticité : pas de biberons signifiait pour moi pas de nettoyage, pas de préparation, pas de conservation de produits, etc. Pas besoin d’anticiper non plus lors des sorties par exemple. Par soucis économique : pas de produits à acheter, ils sont chers à mon sens ces produits (je trouve ça dégueulasse d’ailleurs, surtout pour les produits maternisés sans lactose qui sont scandaleusement chers). Par soucis de diététique (je ne sais pas comment appeler ça autrement) : je ne suis pas fan à l’idée de donner du lait de vache, et au-delà de ça, je suis séduite par le fait que lait maternel change de goût selon ce qu’on mange et les nutriments sont différents et on peut interagir avec le bébé et ses besoins selon notre alimentation. Ça a également des points négatifs du coup, pas d’alcool ni certains médocs ou aliments, etc. Mais sinon, je trouve ça vraiment génial. Je ne parlerais pas du facteur santé. Si j’ai fait le choix de l’allaitement c’est parce que je le pense meilleur pour nous deux, mais ce n’est que mon avis et des milliers de bébés sont nourris au lait maternisé et ne s’en portent pas plus mal !

Encore une fois ces considérations sont personnelles et doivent se réfléchir en fonction de nombreux paramètres et notamment savoir comment on se sent avec son corps, en a-t-on l’envie mais aussi est-ce compatible avec le travail, la garde de bébé?

2 – Seins et grossesse :

Petit « chapitre » sur les seins durant la grossesse. Simplement pour dire que peu importe que vous souhaitez allaiter ou non les seins changent, bougent, grossissent (en règle générale j’imagine que ce n’est pas le cas de toutes?). Perso, j’ai eu droit au symptôme des seins qui deviennent énormes et douloureux, du genre insupportablement douloureux, les premières semaines/mois de grossesse. Au point de me demander comment je pourrais supporter un nourrisson accrochés à ceux-ci. C’est passé, ils ont mêmes dégonflés ou du moins, se sont assouplis. Cela a rendu le reste de la grossesse plus tolérable. Je dois préciser que je n’étais pas extrêmement épanouie en tant que femme enceinte. J’aimais sentir mon bébé bouger par exemple mais clairement voir mon corps changer, enfler, se tendre ne me plaisait que moyennement. J’ai redouté pour la peau de mes seins mais la grossesse n’a pas laissé de traces sur eux. Pas de vergetures. J’attribue cela un peu aux soins assidues que j’ai apporté à ma peau mais surtout beaucoup à la chance (probablement génétique?) d’une peau souple et élastique visiblement.

Je n’ai eu aucune perte de lait de toute ma grossesse. J’avais également quelques inquiétudes quand au fait qu’un de mes tétons était alors percé. J’ai retiré le bijou à quatre mois de grossesse pour laisser cicatriser mon téton. C’est à cette occasion et grâce à une SF, que j’ai appris que le sein et le téton ne disposent non pas d’un canal où passe le lait mais de plusieurs. Le téton est comme une éponge relié aux glandes mammaires par plusieurs petits canaux (plus ou moins nombreuse selon les femmes). Grande découverte, moi qui pensais naïvement que le lait était acheminé par un seul « gros » canal.

3 – Montée de lait :

Ah ! La montée de lait… Encore une fois ce « chapitre » concerne toutes les femmes, futures allaitantes ou non. Pour ma part la montée de lait a commencé deux jours après mon accouchement. Je crois que je n’étais pas préparée à ça. Je pense qu’encore une fois nous ne sommes pas toutes égales sur le sujet, mais la mienne a été extrêmement douloureuse. J’aimerais pouvoir trouver des photos pour montrer à quel point c’était impressionnant. J’ai eu les seins durs comme du bois (et l’image n’est pas exagérée pour un sou) et énormes. Mais ÉNORMES. Je n’aurais jamais cru qu’ils puissent gonfler autant. C’en est presque effrayant à vrai dire mais surtout ça fait extrêmement mal. Il est difficile de décrire cette douleur, c’est un peu comme celle des règles mais en x10 ou x100. Je l’ai trouvé quelque part pire que celle de l’accouchement parce qu’elle est constante. Bien que bébé tétait bien, la douleur s’estompait quelques minutes pour revenir de plus belle ensuite. De plus à chaque tétée, bébé ne tétant qu’un sein, l’autre gonflait pendant l’allaitement de son compagnon, parce qu’il faut savoir que quand un sein est stimulé, l’autre travaille également. Et je peux vous dire que je le sentais travailler, et pas pour rire. Ce qui fait que 1) j’avais mal et 2) j’ai vécu dans l’humidité des semaines durant. Le second sein étant stimulé par l’allaitement du premier et n’étant pas drainé bah simplement il coulait. Bon ça vend pas du rêve dit comme ça, c’est sur. Mais il faut savoir que de plus en plus de maternité (peut-être toutes?) ne donnent plus de médicaments pour empêcher la montée de lait mais la laisse passer naturellement (avec l’aide d’anti-inflammatoire cependant)

Les seuls remèdes qui fonctionnaient à peu près pour moi étaient les douches très chaudes avec massage des seins pour essayer de les détendre et d’éliminer quelques gouttes qui pouvaient soulager la tension, et le reste du temps de poser des poches de glaces dessus. Une astuce simple proposée à la maternité pour faire des poches de glaces maison: imbiber des couches de bébé d’eau et les mettre à congeler. C’est économique, en cas d’urgence, on en a toujours sous la main et ça permet de faire un plus grand roulement puisque ça coute peu cher. On propose des médicaments à la maternité et bien que j’ai craqué une fois ou deux tant c’était douloureux (au point de ne pas pouvoir dormir ou de me faire réveiller de douleur, quand enfin je parvenais à m’endormir) j’ai essayé d’éviter la prise de médicaments au maximum. C’est une simple question de point de vue sur le sujet, en règle générale je ne prends que très rarement des médicaments. Ils étaient efficaces certes mais peu de temps en comparaison à la posologie imposée.

Il me faut également préciser qu’à ce moment de l’allaitement, les tétées provoquent des contractions utérines. En fait c’est l’un de points positifs (et négatifs?) de l’allaitement, une réaction hormonale fait que quand le bébé tète, l’utérus se contracte pour reprendre sa forme et sa taille initiale. En soi c’est top, le travail en est accéléré et le ventre reprend plus rapidement sa forme « normale » (on reviendra sur les guillemets) mais il faut avouer que c’est assez désagréable voire douloureux. Les deux cumulés, c’était pas une partie de plaisir mais très vite ça s’arrête. Je comprends que l’allaitement puisse refroidir quand on doit gérer les douleurs des seins et de l’utérus. D’ailleurs je trouve que dans l’ensemble, les premiers moments de l’allaitement sont une sorte de parcours du combattant et n’ont rien de simples.

Bon ceci dit la montée de lait ça passe. J’ai eu la chance de n’avoir aucun engorgement ni crevasse. Ceci dit j’ai fait pas mal de prévention contre les crevasses en mettant du castor equi sur mes tétons.Malheureusement ce n’est pas vegan mais j’ai entendu dire que le mieux c’était de mettre du lait maternel sur ses tétons et de les laisser le possible à l’air libre. Il existe également des coquilles de nacre qui sont onéreuses mais fonctionnent très bien paraît-il. Si les douleurs des tétons sont trop fortes il ne faut pas hésiter à consulter (une sage femme ou un médecin), ça peut être une mycose par exemple et un traitement est envisageable. Surtout, quoi qu’il arrive, ne restez pas avec une douleur insupportable sans rien faire, ça n’est jamais « normal » de souffrir. Et parfois la douleur peut faire arrêter l’allaitement alors que des solutions existent, c’est dommage si vous souhaitiez continuer.

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4 – Les premières semaines :

La véritable difficulté de l’allaitement, à mon sens, est de le mettre en place comme on dit. C’est-à-dire de trouver le bon rythme et de se créer une lactation viable et durable. Pour ma part j’ai eu un nourrisson collé au sein quasi en permanence donc du côté de la lactation il n’y avait pas de problèmes, au contraire. Tous mes t-shirt étaient trempés, je me réveillais dans la nuit parce que je dormais dans une mare humide de lait, bref le top du glamour et du confortable quoi. Je dois avouer que toutes les protections jetables que l’on glisse dans les soutifs ne faisaient pas le job, c’est comme mettre une serviette hygiénique pour la nuit quand on a des règles surabondantes. Ça finit mal. (Je parle en connaissance de cause). J’ai donc porté des coques les premiers temps jusqu’à ce que ça se calme. Bref pour moi le plus contraignant c’était bien ces coulées permanentes et abondantes. Rien d’agréable au fait de changer trois fois de haut par jour ou de dormir dans l’humidité.

Ceci dit mon allaitement s’est bien mis en place, bébé tétait souvent, très très souvent, toutes les heures au début, il a mis pas mal de temps avant d’espacer. Plusieurs mois. Ceci dit mon cas n’est pas une généralité et je connais beaucoup de bébés beaucoup plus facilement et spontanément réglés que le mien. J’ai eu un cas particulier de bébé vissé au sein. D’ailleurs je pense que c’était ça le plus dur pour moi, gérer le fait d’avoir un mini symbiote collé à moi à toute heure du jour et de la nuit. Autant j’aime d’amour mon bébé, autant dormir sur le ventre, le dos, en étalant mes bras et surtout pouvoir aller faire pipi tranquillou me manquaient.

L’une des autres difficultés de l’allaitement c’est d’être capable de laisser aller. De lâcher prise. De se dire que oui peut-être que ça va être contraignant au début, qu’il va falloir faire encore abnégation de soi durant quelques semaines. Réussir à être zen avec ça et ne pas trop se mettre la pression si bébé ne respecte pas les rythmes soit-disant « normaux » d’un nouveau-né (selon les livres). Ça c’est peut-être même une condition sinequanone d’un allaitement réussi. Et être capable de lâcher prise si ce n’est plus supportable. Arrêter l’allaitement n’est pas un échec. Si on a besoin de dire stop, il faut le faire. Je comprends qu’on puisse en avoir marre, être trop fatiguées ou avoir simplement besoin de retrouver son corps à soi rien qu’à soi.

Qu’ajouter sur les premières semaines ? On vous donnera tout un tas de choses à faire ou ne pas faire. Le mieux c’est de se faire confiance. Les recommandations extérieures peuvent être anxiogênes. Moi on m’a dit « tu peux pas toujours être à son service ! ». Ca m’a perturbé un peu puis j’ai dis merde je fais bien ce que je veux et comme j’estime que c’est le mieux. Pour moi et pour bébé. Nous deux d’abord, les avis et intérêts des autres bien, bien, bien après ! Peut-être que se faire confiance est aussi une clé de la réussite. Mais pas que pour l’allaitement en fait !

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5 – L’allaitement au fil des mois…

Après plusieurs semaines, voire mois selon les personnes, l’allaitement se simplifie. C’est moche quelque part parce que c’est au début, quand on est fatiguée et à bout de nerfs qu’il faudrait que ce soit simple. Mais pourtant mon expérience me montre que c’est avec le temps que ça va de mieux en mieux. Après trois ou quatre mois d’allaitement intensif, bébé s’est « calmé ». Il a tété de moins en moins souvent, moins longtemps. J’ai beau adorer mon bébé, allaiter toute la journée c’est épuisant. J’étais contente qu’il prenne un rythme plus raisonnable et viable pour moi.

A dix mois, il tète toujours. La diversification a pas mal aidé aussi, il faut bien le dire ! Maintenant le sein a une grande part d’affectif, c’est une façon de faire des câlins pour lui. S’il est triste, fatigué ou quoi que ce soit, il va chercher le sein. Ça après, c’est propre à chacun*e. Moi je le veux bien, je le laisse faire pour le moment mais je comprends qu’on puisse ne pas vouloir faire doudou-tétine et je pense qu’il est tout à fait possible de faire autrement.

Sa nourriture principale (à dix mois et demi) reste le lait maternelle. Il mange à côté mais la nourriture principale les douze premiers mois est encore le lait d’après l’OMS. Je ne me mets pas de pression quant au sevrage de bébé. Je n’ai pas de date d’échéance ni de calendrier à respecter. De fait, je pense faire ça pendant des vacances déjà mais sûrement pas avant l’automne prochain. J’attends de sentir le bon moment, tout simplement.

***

En Conclusion, je dirais que l’allaitement c’est peut-être un choix du cœur avant un choix de raison. Si l’on s’oblige, si l’on se contraint, je doute que ça puisse se passer correctement parce que ça demande vraiment une certaine abnégation. Moi j’avoue que mon corps me manque, je veux dire avoir mon corps à moi et rien qu’à moi. Ne pas le partager. C’est pas facile d’être à disposition physiquement pour bébé. Mais moi c’est une aventure (oui oui j’ai bien dit AVENTURE ahah c’est mon côté Koh Lanta) que j’ai adoré, que j’adore encore. J’aime allaiter, si difficile que ce puisse être par moment. Et je crois que bébé ne s’en plaint pas non plus vu sa petite trogne.

N’hésitez pas à me contacter en cas de questions, je veux bien partager mon expérience autant que nécessaire. Et surtout n’hésitez pas à me partager vos expériences sur l’allaitement, j’adorerais lire des témoignages !

Des Bisous !

Journal d'une (jeune) maman

Journal d’une (jeune) maman: #3 : Tout cet amour que j’ai pour toi…

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Choubi durant son premier mois. Et maman. Fatiguée.

En ce moment, j’ai la nostalgie de la grossesse, de l’accouchement aussi. Comment peut-on s’expliquer ça? C’est improbable. Déjà parce que je n’ai pas spécialement aimé la grossesse (sans désamour pour autant), ensuite parce que malgré tout ce n’est pas une partie de plaisir d’accoucher.

Mais pourtant… J’ai le cœur serré quand je vois comme tu grandis. Mon petit chat. Mon bébé. Encore si petit mais déjà si grand. Tu as pris 20 cm et triplé ton poids depuis ta naissance. Tu ris, tu gazouilles, tu rampes, tu galopes sur une patte, tu manges seul (tout ce que tu trouves, comestibles ou non d’ailleurs), tu te mets debout et tu cherches ton équilibre. Tu as ton caractère et tu sais bien nous faire comprendre quand ça ne va pas. Tu danses, tu chantes même. Tu poursuis le chat. Tu essaies d’attraper mes tatouages (aïe) ou mes cheveux. Je vois dans ton regard que tu vois ce qui t’entoures, tu le comprends, tu l’assimiles. Tu voudrais interagir avec le monde entier.

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Dix mois après…

Je suis tellement heureuse de te voir aussi épanoui, aussi grand, malin et beau. (Oui bah j’en ai qu’un ça doit me rendre complétement gâteau non?) Je suis heureuse de voir que tu veux t’échapper de mes bras pour toucher les choses, les gouter, les regarder. Je suis heureuse que tu sois plus autonome. Que tu joues seul, que tu regardes les livres et saches activer les musiques tout seul. C’est vrai, tout cela ravi mon cœur.

Mais cette petite nostalgie irrationnelle reste présente. En fait, ces moments me manquent. Ces moments à nous deux. Cette intimité et cette exclusivité de relation. Non pas que j’ai envie que tu sois à moi mon bébé, tu ne seras jamais à moi. Mais cet échange entre nous, celui de la grossesse, des débuts de ta vie, me manque. Et pourtant c’était dur d’être le centre de ta vie et ne pas pouvoir vraiment donner de relai. Mais c’est bien là toute la complexité des émotions et des sentiments.

Que c’est difficile d’être une maman ! Mais j’aime ça.